La mobilité mondiale est une tendance majeure sur le marché du travail mondial actuel, et l’expertise des individus est l’un des éléments clés de cette tendance. Dans ce contexte, toutes les régions sont actives dans le recrutement de professionnels détenant les compétences recherchées, et offrent généralement aux talents étrangers des conditions d’emploi s’alignant avec, ou souvent plus avantageuses que, les conditions locales afin de combler les pénuries.
Alors que les facteurs politiques et socio-économiques à Hong Kong au cours des dernières années ont conduit certains secteurs d’activité à entrer dans un état de paralysie complète, d’autres industries ont bénéficié des opportunités découlant de la fluctuation des marchés. Malgré l’environnement commercial incertain et un phénomène migratoire notoire vers des villes comme Singapour, Hong Kong survit en tant que l’une des principales métropoles du monde avec d’excellents salaires et avantages sociaux, et un leader éloigné par rapport aux autres grandes villes asiatiques par une large marge. Le besoin de professionnels à Hong Kong reste donc important et la demande de visas de travail à Hong Kong de la part des étrangers n’est pas affectée.
A titre d’exemple, en avril 2021, alors que Citigroup s’engage à se débarrasser de la plupart de ses activités bancaires aux particuliers sur 13 marchés étrangers, dont 10 en Asie, elle prévoit simultanément de recruter 1100 banquiers privés, gestionnaires de relation-client et 1200 employés techniques et opérationnels à Hong Kong et à Singapour dans le cadre de son déploiement stratégique de centres de gestion de patrimoine à Hong Kong, Londres, les Émirats arabes unis et Singapour ainsi que de ses efforts pour développer ses actifs sous gestion pour les clients asiatiques. Comme son centre de Hong Kong sera dédié au service des entrepreneurs et des entreprises fortunés en Asie, l’embauche d’expertise et de talents locaux et importés sera vitale.
L’opinion
publique locale affirme que les travailleurs étrangers sont le plus grand
concurrent des demandeurs d’emploi locaux – en particulier les techniciens ou travailleurs
au bas de l’échelle hiérarchique – ce
qui affecte le marché du travail à Hong Kong. Certains conjecturent en outre
que les travailleurs étrangers sont prêts à accepter des salaires inférieurs, affectant
ainsi le niveau de salaire local à long terme. En fait, le Département (ministère)
de l’immigration de Hong Kong (ou le « IMMD ») et le Département du travail
ont des directives claires sur le recrutement et la délivrance de visas de
travail à tous les travailleurs étrangers.
Par
exemple, le régime des visas de travail pour les travailleurs étrangers dans le
cadre du régime complémentaire de travail (« Supplementary Labour
Scheme ») ou le « SLS » prévoit que:
Cette instruction
consiste à fixer certaines normes pour la rémunération des travailleurs
étrangers au niveau des techniciens ou en dessous. Les employeurs de Hong Kong
doivent se conformer aux dispositions légales, y compris l’Ordonnance sur
l’emploi, l’Ordonnance sur la rémunération des employés et l’Ordonnance sur
l’immigration, et s’acquitter de leurs responsabilités en tant qu’employeurs conformément
au contrat de travail et au SLS. A ce titre, la rémunération accordée à ces
travailleurs devrait être supérieure ou au moins équivalente au niveau offert
aux locaux:
Le
visa de travail ou le permis de travail sous-jacent ne sera donc délivré qu’au technicien
étranger ayant des compétences appréciables et correspondantes aux besoins du
marché local. En vertu de program de visa mis en place par le Département du travail,
non seulement le travailleur étranger sera empêché de se mettre en position
concurrente avec les demandeurs d’emploi locaux, mais sa présence sera propice
à la formation de ces derniers.
Le SLS
a des exigences strictes pour les employeurs. En plus de mettre en preuve les
dossiers de recrutement, d’effectuer régulièrement des programmes de recrutement
local et d’organiser la requalification des employés, les employeurs sont
également tenus de fournir un logement approprié aux employés étrangers, de
garantir leurs frais de subsistance et sont responsables du coût du retour des employés
étrangers à leur lieu d’origine à la fin du contrat de travail.
La
demande de visa de travail pour les travailleurs importés dans le cadre du SLS ne
remplit que la moitié des conditions d’entrée à Hong Kong. La demande doit
ensuite être soumise à l’IMMD et approuvée par deux ministères distincts avant
qu’un visa d’entrée puisse être émis.
Le visa émis en vertu
de la SLS ne permet pas aux travailleurs étrangers d’amener leur famille durant
leur séjour, ni de changer d’employeur. Ils sont tenus de quitter Hong Kong
immédiatement après la fin du contrat, à moins que l’employeur ne soumette une
demande de prolongation de séjour au Département de l’immigration s’ils
continuent de satisfaire aux exigences du SLS.
Outre
les visas et les permis pour les techniciens et travailleurs peu qualifiés, le marché du travail de Hong Kong a un fort
appétit pour les professionnels qualifiés et offre divers types de visas de travail
aux ressortissants étrangers par le biais de sa Politique générale de l’emploi (« General
Employment Policy » ) ou le « GEP », du Programme d’admission pour les talents et les professionnels de la Chine continentale
(ASMTP), du Programme des talents de la technology
(TechTAS) et du Programme investissement en tant qu’entrepreneurs.
Un visa de travail peut également être délivré aux étrangers qui se présentent à
Hong Kong pour une Formation.
En examinant de près le GEP et l’ASMTP, nous
ne trouvons que de minimes différences
entre les deux programmes. Tous les deux visent aider les employeurs basés à Hong Kong à recruter des travailleurs
étrangers pour combler les pénuries de compétences et d’expertise, et les deux
programmes partagent des critères d’éligibilité très similaires. La principale
distinction réside dans le fait que le candidate cible doit être un résident
chinois de la Chine continentale dans le cas de l’ASMTP, et tout autre
ressortissant étranger dans le cas du GEP (à quelques exceptions près).
Il convient également de noter que,
contrairement aux travailleurs importés dans le cadre du SLS, les demandeurs de
visa en vertu du GEP ou de l’ASMTP ne sont pas liés par des restrictions
annuelles selon l’industrie, et ils sont autorisés à demander des visas pour leurs
personnes à charge. Les titulaires d’un visa GEP ou ASMTP peuvent également
demander la résidence permanente à Hong Kong après avoir résidé à Hong Kong
pendant 7 ans, alors que le visa SLS n’accorde pas ce droit.
Pour
les entreprises établies depuis moins de 12 mois, un plan d’affaires détaillé (ex :
source de fonds, investissement en capital, chiffre d’affaires, bénéfice brut,
bénéfice net, chiffre d’affaires estimé pour les 2 prochaines années, etc.) est
requis, ainsi que la structure de l’entreprise et le plan d’embauche local,
etc. Il est important de fournir à IMMD une copie de tous les documents
utilisés pour établir la société (enregistrement de l’entreprise, certification
de constitution, enregistrement fiscal, etc.).
Alternativement,
si un ressortissant étranger souhaite établir ou se joindre à une entreprise de
Hong Kong et être parrainé par cette entreprise, il ou elle peut demander un
visa de travail dans le cadre du Programme Investissement en tant qu’entrepreneurs, qui est également sous l’administration du
GEP.
En
un mot, la demande de visa de travail à Hong Kong est relativement simple mais
ne peut être prise pour acquise. Les expatriés non-résidents ou résidents de la
Chine continentale doivent demander un visa de travail avant d’occuper un
emploi à Hong Kong, que ce soit pour un emploi à court ou à long terme,
rémunéré ou non. La demande doit être soumise à (et approuvée par) l’IMMD avant
que le demandeur puisse commencer à travailler. En vertu des lois de Hong Kong,
soumettre de fausses déclarations ou des documents falsifiés à l’IMMD
constituent une infraction, et un agent d’examen peut effectuer des visites sur
place lorsque cela est jugé nécessaire. Si un détenteur de visa est reconnu
coupable de fausses déclarations après l’approbation de son visa, le visa de travail
à Hong Kong ainsi que l’autorisation de séjour seront invalidés, avec effet immédiat.
Il n’est donc pas recommandé de mettre votre chance à l’épreuve, et un tel dossier
restera avec l’IMMD. Demandez l’aide de professionnels en cas de besoin.
Si vous avez besoin d'aide
ou souhaitez obtenir plus d'informations, vous pouvez également consulter notre
site web officiel à l'adresse www.kaizenvis.com ou nous contacter par les
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Contributor
« [Traduction] Le SLS [Supplementary Labour Scheme] permet aux employeurs qui ont de réelles difficultés à trouver localement du personnel approprié d’importer des travailleurs au niveau de technicien ou en dessous. Toutefois, pour garantir la priorité des travailleurs locaux en matière d’emploi et pour préserver leurs salaires et leurs avantages sociaux, les employeurs doivent accorder la priorité aux postes vacants aux travailleurs locaux et déployer des efforts actifs pour former les travailleurs locaux aux postes vacants. »
« Les travailleurs importés dans le cadre du SLS sont tenus de recevoir au moins le salaire mensuel médian des travailleurs locaux occupant des postes comparables et de bénéficier d’un traitement non moins favorable que celui dont bénéficient les travailleurs locaux en vertu de la législation sur le travail. Le salaire minimum légal entrant en vigueur le 1er mai 2011, le montant des salaires offerts doit être conforme aux exigences légales en matière de salaire minimum. Ils ne sont autorisés à travailler que pour les employeurs et aux postes et tâches stipulés, et pour la durée de l’emploi telle que prévue dans leur contrat de travail, et ils doivent retourner à leur lieu d’origine à l’expiration de leurs contrats... Un employeur qui souhaite continuer à employer des travailleurs importés à l’expiration de leur contrat est tenu de soumettre une nouvelle demande au Département du travail, et la demande sera examinée en fonction de ses mérites propres. » — régime complémentaire de travail (SLS), Département du travail de Hong Kong
En
outre, les employeurs qui souhaitent recruter des travailleurs étrangers
doivent remplir les 3 conditions suivantes:
Due à cette possibilité d’obtenir la résidence permanente, les critères d’éligibilité pour les employeurs et les employés sous le GEP ou l’ASMTP sont également considérablement plus élevés. Spécifiquement, si vous décidez de demander un visa de travail dans le cadre du GEP ou de l’ASMTP, vous devez satisfaire aux exigences suivantes:
Les
candidats sont tenus de fournir des pièces justificatives pour chacune des
conditions ci-dessus, à savoir:
Le
fardeau de preuve pesant sur l’employeur de Hong Kong est plus onéreux:
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